http://www.bbc.co.uk/french/news/story/2006/10/061006_scandale_pedophilie.shtmlLe parti de Bush secoué par un scandale de pédophilie
Isabelle Grimaldi
BBC Afrique, Washington
Dennis Hastert, le président de la Chambre des Représentants, maintient qu'il ne démissionnera pas, à la suite du scandale de pédophilie qui a fait perdre son siège à Mark Foley, un député républicain homosexuel qui a fait des avances sexuelles à des mineurs.
Mais de son côté, le comité d'éthique de la Chambre a ouvert une enquête.
Après une réunion à huis clos, hier soir, le comité d'éthique de la Chambre des Représentants a ouvert une enquête qui sera menée par des députés démocrates et républicains.
Le comité a créé, pour l'occasion, une sous-commission d'enquête qui entend agir rapidement et qui a le pouvoir de saisir des documents et d'exiger des témoignages sous serment.
Immédiatement formée, la sous-commission d'enquête a annoncé, hier soir, qu'elle va délivrer une quarantaine de citations à comparaître.
Le président du comité d'éthique se refuse, néanmoins, à communiquer les noms des personnes qui seront entendues par la sous-commission d'enquête.
Mark Foley dément avoir eu des relations sexuelles avec un mineur
Il se refuse en particulier à dire si les enquêteurs parlementaires interrogeront le président de la Chambre, accusé d'avoir ignoré les avances sexuelles très crues faites par le député républicain, Mark Foley, à des adolescents venus au Congrès pour effectuer des stages.
Hier soir, le président de la Chambre, Dennis Hastert, a exprimé ses "profondes excuses" et a endossé "la responsabilité ultime" du scandale.
Mais Dennis Hastert a, dans le même temps, refusé de démissionner de son poste, le troisième en importance au sein de l'Etat américain.
Fort du soutien du vice-président, Dick Cheney, qui, après George Bush en début de semaine, lui a renouvelé sa confiance, hier, Dennis Hastert a, par ailleurs, accusé l'opposition démocrate et certains médias américains d'exagérer le scandale pour des raisons politiques, à l'approche des élections législatives du 7 novembre.
Outre l'enquête parlementaire, lancée par le comité d'éthique de la Chambre, le scandale fait l'objet d'une enquête préliminaire du FBI.
La police fédérale américaine a ordonné la posée de scellés sur les portes du bureau du député Mark Foley au Congres.
Le ministre de la Justice, Alberto Gonzales, qui assure la tutelle du FBI, indique que, si les éléments rassemblés par ces agents venaient à suggérer qu'un délit ou un crime a été commis par Mark Foley, une enquête formelle serait ouverte.
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