Eu aprendi que existem versos holorrímicos: dois ou mais versos inteiros homofônicos.
Et ma blême araignée, ogre illogique et las
Aimable, aime à régner, au gris logis qu'elle a.
(Victor Hugo)
Pronuncia-se mais ou menos:
/Ê ma blemarranhê, og rilogíque ê lá
Emable emarranhê og rí logi que lá/
"E minha pálida aranha, ogra, ilógica e cansada,
Amigável, ama reinar sobre a casa cinza que tem."
Existem sonetos inteiros formados por pares de holorrimas:
Invitation
(Jean Goudezki)
Je t'attends samedi, car Alphonse Allais, car
À l'ombre, à Vaux, l'on gèle. Arrive. Oh ! la campagne !
Allons — bravo ! — longer la rive au lac, en pagne ;
Jette à temps, ça me dit, carafons à l'écart.
Laisse aussi sombrer tes déboires, et dépêche !
L'attrait (puis, sens !) : une omelette au lard nous rit,
Lait, saucisse, ombre, thé des poires et des pêches,
Là, très puissant, un homme l'est tôt. L'art nourrit.
Et, le verre à la main, — t'es-tu décidé ? Roule
Elle verra, là mainte étude s'y déroule,
Ta muse étudiera les bêtes ou les gens !
Comme aux dieux devisant, Hébé (c'est ma compagne)…
Commode, yeux de vice hantés, baissés, m'accompagne…
Amusé tu diras : « L'Hébé te soûle, hé ! Jean ! »
Em inglês existem menos exemplos - e menos interessantes, aparentemente:
"Poor old Dali loped with an amazin' raging cyst, as
poor Roald Dahl eloped with Anna-May's enraging sisters."
(Steven F. Smith)
Em português não encontrei nada, mas em galego temos esse trechinho que combina palíndromos e holorrima de Gonzalo Navaza, em um livro chamado A torre da derrotA, que também é um palíndromo.
A breve verbA
–Odio doídO,
Odio do idO–
Acude e educA.